Ce patrimoine a nettement augmenté en 2015, notamment grâce à la progression des actifs financiers. Au total, les actifs nets détenus s’élèvent à 10.692 milliards d’euros…
Un peu plus de patrimoine immobilier mais surtout beaucoup plus d’actifs financiers. Telle a été l’évolution du patrimoine des Français en 2015. Selon l’Insee, les ménages détenaient 10.692 milliards d’euros d’actifs nets à la fin de l’année dernière. Oubliée la stagnation de 2014, l’an passé ce patrimoine a enflé de 2,4%.
Dans le détail, le patrimoine brut est de 12.219 milliards d’euros (+2,5%). Mais il faut lui retrancher un endettement total de 1.437 milliards d’euros (+3,8%).
62% d’immobilier
Sans surprise, la majeure partie du patrimoine est constituée d’immobilier (54,5% du patrimoine brut et 62% du patrimoine net). Après avoir perdu 1,2% en 2014, la valeur des détentions immobilières s’est appréciée de 1,1% en 2015, à 6.619 milliards d’euros.
Le vrai moteur a donc été le patrimoine financier. Portés par les actions (+7,8%) et le succès de l’assurance-vie (+3,9%), les actifs financiers des ménages ont grossi de 4,6%, à 4.841 milliards d’euros (3.404 milliards d’euros nets de dettes).
160.000 euros par habitant
Si l’on regarde ces chiffres à l’échelle de la population (66,6 millions d’habitants et environ 28,5 millions de foyers), on peut évaluer le patrimoine net moyen à un peu plus de 160.000 euros par personne et à quelque 375.000 euros par ménage.
Ces niveaux peuvent évidemment étonner. Mais il faut préciser qu’il s’agit là d’une moyenne et que le patrimoine est très inégalement réparti entre chaque habitant.
La moitié de la richesse pour 10% des foyers
Des chiffres publiés par le passé par l’Insee ont montré que les 10% de ménages les plus riches détiennent à eux seuls 48% de la richesse nationale. Sur la base du patrimoine global à fin 2015, on peut donc estimer à 1,8 million d’euros le patrimoine moyen du décile de population le plus riche.
A l’inverse, les 20% de foyers les plus pauvres se partagent seulement 0,23% du patrimoine global, soit une moyenne d’à peine plus de 4.300 euros par ménage.
Source : boursier-com