L’hebdomadaire révèle que la maire de Paris Hidalgo a perçu entre 2001 et 2002 l’intégralité de son traitement de directrice du Travail. Problème : elle n’assurait qu’une partie minime de sa fonction.
Fin octobre, Anne Hidalgo avait été épinglée par Capital qui l’accusait d’avoir bénéficié d’un emploi fictif au ministère du Travail entre 2001 et 2002. Une période pendant laquelle elle siégeait aussi comme première adjointe à la mairie de Paris. Face à ces accusations, Anne Hidalgo a porté plainte pour diffamation. «Ce que je refuse, c’est la falsification des faits à des fins politiques», a-t-elle souligné dans une publication sur sa page Facebook mardi.
Hidalgo aurait demandé une réduction de sa rémunération
Mais Anne Hidalgo se retrouve également dans le viseur du Canard Enchaîné. L’hebdomadaire satirique affirme mercredi qu’elle percevait à la fois son indemnité d’élue à la mairie de Paris et en même temps l’intégralité de son traitement de directrice du Travail. Pourtant, celle qui est aujourd’hui maire de Paris n’assurait qu’une partie minime de la fonction, assure Le Canard. Pour répondre à cette ambiguïté, la mairie de Paris a assuré au journal que le contrôleur financier du ministère du Travail avait «refusé la demande d’Anne Hidalgo de réduire sa rémunération en proportion de son temps de travail.» Aucune trace écrite de cette requête n’a toutefois été conservée.
Anne Hidalgo «pensait qu’elle pourrait faire les deux fonctions mais elle a vu que c’était impossible, et elle a décidé de laisser tomber», justifie aujourd’hui la mairie de Paris au Canard. Une phase de réflexion qui a duré plus de vingt mois et permis à Anne Hidalgo de percevoir 116.000 euros brut grâce à sa fonction de directrice du Travail et de primes de conseillère de cabinet.
Source : Le Figaro